Résurrection – texte de Chantal Peynier

article chantal peynier resurrection

« Nous ne pouvons pas nous représenter la résurrection car elle suppose le bouleversement des lois de la nature et échappe à notre perception. On parle à ce propos d’événement transcendant. Les évangiles ne décrivent jamais la résurrection. C’est un acte de Dieu qui échappe à l’homme. Les évangiles attestent seulement « qu’il est ressuscité », « qu’il n’est plus ici » dans le tombeau (Matthieu chapitre 28, verset 7). « Il est apparu » aux disciples, aux femmes, à quelques personnes (1 Corinthiens, chapitre 15, verset 1 à 11). Parce que le Christ se donne à voir dans le monde où sont les disciples, c’est dans ce monde qu’ils ont à témoigner de lui. Ils vont désormais l’annoncer jusqu’à sceller leur témoignage de leur sang.
La résurrection appelle à l’espérance, car la résurrection du Christ promet la vie et la communion avec Dieu pour tout homme. Cette promesse sera accomplie au terme de l’histoire quand « le dernier ennemi de l’homme », la mort, sera détruite (1 Corinthiens, chapitre 15, verset 26). Tant que dure l’histoire, la résurrection invite à l’espérance.

Nous espérons non seulement la vie éternelle mais au sein même des difficultés humaines, nous gardons toujours l’espérance que rien n’est définitivement perdu. Qu’il vienne de l’inimitié des hommes ou des épreuves liées à notre finitude, aucun obstacle ne peut « nous arracher à l’amour du Christ » (Romains, chapitre 8, verset 38 à 39).

Le Christ ressuscité donne un sens à la succession des temps qui paraissaient être un éternel recommencement. Désormais, l’histoire est orientée vers celui qui en est la signification sans pour autant que le ressuscité bouleverse le cours ordinaire du temps. Il laisse les temps aller jusqu’à leur terme. »

Chantal REYNIER
Professeure d’exégèse aux facultés jésuites de Paris.

Publié le 25 mars 2024

Résurrection – texte de Chantal Peynier

« Nous ne pouvons pas nous représenter la résurrection car elle suppose le bouleversement des lois de la nature et échappe à notre perception. On parle à ce propos d’événement transcendant. Les évangiles ne décrivent jamais la résurrection. C’est un acte de Dieu qui échappe à l’homme. Les évangiles attestent seulement « qu’il est ressuscité », « qu’il n’est plus ici » dans le tombeau (Matthieu chapitre 28, verset 7). « Il est apparu » aux disciples, aux femmes, à quelques personnes (1 Corinthiens, chapitre 15, verset 1 à 11). Parce que le Christ se donne à voir dans le monde où sont les disciples, c’est dans ce monde qu’ils ont à témoigner de lui. Ils vont désormais l’annoncer jusqu’à sceller leur témoignage de leur sang.
La résurrection appelle à l’espérance, car la résurrection du Christ promet la vie et la communion avec Dieu pour tout homme. Cette promesse sera accomplie au terme de l’histoire quand « le dernier ennemi de l’homme », la mort, sera détruite (1 Corinthiens, chapitre 15, verset 26). Tant que dure l’histoire, la résurrection invite à l’espérance.

Nous espérons non seulement la vie éternelle mais au sein même des difficultés humaines, nous gardons toujours l’espérance que rien n’est définitivement perdu. Qu’il vienne de l’inimitié des hommes ou des épreuves liées à notre finitude, aucun obstacle ne peut « nous arracher à l’amour du Christ » (Romains, chapitre 8, verset 38 à 39).

Le Christ ressuscité donne un sens à la succession des temps qui paraissaient être un éternel recommencement. Désormais, l’histoire est orientée vers celui qui en est la signification sans pour autant que le ressuscité bouleverse le cours ordinaire du temps. Il laisse les temps aller jusqu’à leur terme. »

Chantal REYNIER
Professeure d’exégèse aux facultés jésuites de Paris.

Publié le 25 mars 2024

Résurrection – texte de Chantal Peynier

article chantal peynier resurrection

« Nous ne pouvons pas nous représenter la résurrection car elle suppose le bouleversement des lois de la nature et échappe à notre perception. On parle à ce propos d’événement transcendant. Les évangiles ne décrivent jamais la résurrection. C’est un acte de Dieu qui échappe à l’homme. Les évangiles attestent seulement « qu’il est ressuscité », « qu’il n’est plus ici » dans le tombeau (Matthieu chapitre 28, verset 7). « Il est apparu » aux disciples, aux femmes, à quelques personnes (1 Corinthiens, chapitre 15, verset 1 à 11). Parce que le Christ se donne à voir dans le monde où sont les disciples, c’est dans ce monde qu’ils ont à témoigner de lui. Ils vont désormais l’annoncer jusqu’à sceller leur témoignage de leur sang.
La résurrection appelle à l’espérance, car la résurrection du Christ promet la vie et la communion avec Dieu pour tout homme. Cette promesse sera accomplie au terme de l’histoire quand « le dernier ennemi de l’homme », la mort, sera détruite (1 Corinthiens, chapitre 15, verset 26). Tant que dure l’histoire, la résurrection invite à l’espérance.

Nous espérons non seulement la vie éternelle mais au sein même des difficultés humaines, nous gardons toujours l’espérance que rien n’est définitivement perdu. Qu’il vienne de l’inimitié des hommes ou des épreuves liées à notre finitude, aucun obstacle ne peut « nous arracher à l’amour du Christ » (Romains, chapitre 8, verset 38 à 39).

Le Christ ressuscité donne un sens à la succession des temps qui paraissaient être un éternel recommencement. Désormais, l’histoire est orientée vers celui qui en est la signification sans pour autant que le ressuscité bouleverse le cours ordinaire du temps. Il laisse les temps aller jusqu’à leur terme. »

Chantal REYNIER
Professeure d’exégèse aux facultés jésuites de Paris.

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Publié le 25 mars 2024