LEON IXV : L’HERITAGE CHRETIEN

Le 28 mai, à l’occasion du centenaire de la canonisation de trois grands Saints français : saint Jean Eudes, saint Jean-Marie Vianney et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, le pape Léon XIV s’adresse pour la première fois, aux évêques de France et tous ses fidèles.

Cette lettre spirituelle interpelle et nous engage tous les catholiques de France, à relancer la « mission », c’est-à-dire l’évangélisation explicite du pays, en réveillant l’héritage mystique de trois saints français connus mondialement : Saint Jean Eudes (1601-1680), Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face (1873-1897), dont le centenaire de la canonisation est célébré en 2025.  Les célébrations ne se contentent pas d’évoquer avec nostalgie un passé qui pourrait sembler révolu, mais elle doivent réveiller l’espérance et susciter un nouvel élan missionnaire car « Dieu peut, moyennant le secours des saints qu’Il vous a donné et que vous célébrez, renouvelé les merveilles qu’Il a accomplies dans le passé. »

 Ces trois saints sont « pertinents » aujourd’hui pour affronter l’ampleur des défis que l’Église de France est en train de traverser : l’indifférence religieuse, le matérialisme, l’individualisme. Pour y faire face « ces saints sont des maîtres dont je vous invite à faire sans cesse connaître et à apprécier la vie et la doctrine. « Saint Jean Eudes n’est-il pas le premier à avoir célébré le culte liturgique des Cœurs de Jésus et de Marie ; Saint Jean Marie Vianney n’est-il pas ce curé passionnément donné à son ministère qui affirmait : “Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus” ? alors que le manque de vocations se fait cruellement sentir et que les prêtres sont de plus en plus lourdement éprouvés ? ». Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face n’est-elle pas le grand Docteur en scientia amoris dont notre monde a besoin, elle qui “respira” à chaque instant de sa vie le Nom de Jésus, avec spontanéité et fraicheur, et qui enseigna aux plus petits une voie “toute facile” pour y accéder ? Elle, n’est-elle pas aussi « la Patronne des missions dans les contrées mêmes qui l’ont vu naître », à savoir la France actuelle ?

En conséquence, « ils nous invitent à aimer sans réserve Jésus de manière simple, forte et authentique ». Car « ils ont fait l’expérience de sa bonté et de sa tendresse dans une particulière proximité quotidienne ». Enfin, « ils en ont témoigné dans un admirable élan missionnaire » C’est ainsi que « célébrer le centenaire de canonisation de ces trois Saints, c’est d’abord une invitation à rendre grâce au Seigneur pour les merveilles qu’il a accomplies en cette terre de France durant de longs siècles d’évangélisation et de vie chrétienne. » Cet héritage chrétien vous appartient dit encore le pape, il imprègne encore profondément votre culture et demeure vivant en bien des cœurs. »

 « Implorant sur la France la protection maternelle de sa puissante Patronne, Notre-Dame de l’Assomption, j’accorde à chacun de vous, et à toutes les personnes confiées à vos soins pastoraux, la Bénédiction Apostolique. »

Pape Léon XIV.

 

Documents attachés

Publié le 02 juillet 2025

LEON IXV : L’HERITAGE CHRETIEN

Le 28 mai, à l’occasion du centenaire de la canonisation de trois grands Saints français : saint Jean Eudes, saint Jean-Marie Vianney et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, le pape Léon XIV s’adresse pour la première fois, aux évêques de France et tous ses fidèles.

Cette lettre spirituelle interpelle et nous engage tous les catholiques de France, à relancer la « mission », c’est-à-dire l’évangélisation explicite du pays, en réveillant l’héritage mystique de trois saints français connus mondialement : Saint Jean Eudes (1601-1680), Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face (1873-1897), dont le centenaire de la canonisation est célébré en 2025.  Les célébrations ne se contentent pas d’évoquer avec nostalgie un passé qui pourrait sembler révolu, mais elle doivent réveiller l’espérance et susciter un nouvel élan missionnaire car « Dieu peut, moyennant le secours des saints qu’Il vous a donné et que vous célébrez, renouvelé les merveilles qu’Il a accomplies dans le passé. »

 Ces trois saints sont « pertinents » aujourd’hui pour affronter l’ampleur des défis que l’Église de France est en train de traverser : l’indifférence religieuse, le matérialisme, l’individualisme. Pour y faire face « ces saints sont des maîtres dont je vous invite à faire sans cesse connaître et à apprécier la vie et la doctrine. « Saint Jean Eudes n’est-il pas le premier à avoir célébré le culte liturgique des Cœurs de Jésus et de Marie ; Saint Jean Marie Vianney n’est-il pas ce curé passionnément donné à son ministère qui affirmait : “Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus” ? alors que le manque de vocations se fait cruellement sentir et que les prêtres sont de plus en plus lourdement éprouvés ? ». Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face n’est-elle pas le grand Docteur en scientia amoris dont notre monde a besoin, elle qui “respira” à chaque instant de sa vie le Nom de Jésus, avec spontanéité et fraicheur, et qui enseigna aux plus petits une voie “toute facile” pour y accéder ? Elle, n’est-elle pas aussi « la Patronne des missions dans les contrées mêmes qui l’ont vu naître », à savoir la France actuelle ?

En conséquence, « ils nous invitent à aimer sans réserve Jésus de manière simple, forte et authentique ». Car « ils ont fait l’expérience de sa bonté et de sa tendresse dans une particulière proximité quotidienne ». Enfin, « ils en ont témoigné dans un admirable élan missionnaire » C’est ainsi que « célébrer le centenaire de canonisation de ces trois Saints, c’est d’abord une invitation à rendre grâce au Seigneur pour les merveilles qu’il a accomplies en cette terre de France durant de longs siècles d’évangélisation et de vie chrétienne. » Cet héritage chrétien vous appartient dit encore le pape, il imprègne encore profondément votre culture et demeure vivant en bien des cœurs. »

 « Implorant sur la France la protection maternelle de sa puissante Patronne, Notre-Dame de l’Assomption, j’accorde à chacun de vous, et à toutes les personnes confiées à vos soins pastoraux, la Bénédiction Apostolique. »

Pape Léon XIV.

 

Documents attachés

Publié le 02 juillet 2025

LEON IXV : L’HERITAGE CHRETIEN

Le 28 mai, à l’occasion du centenaire de la canonisation de trois grands Saints français : saint Jean Eudes, saint Jean-Marie Vianney et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, le pape Léon XIV s’adresse pour la première fois, aux évêques de France et tous ses fidèles.

Cette lettre spirituelle interpelle et nous engage tous les catholiques de France, à relancer la « mission », c’est-à-dire l’évangélisation explicite du pays, en réveillant l’héritage mystique de trois saints français connus mondialement : Saint Jean Eudes (1601-1680), Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face (1873-1897), dont le centenaire de la canonisation est célébré en 2025.  Les célébrations ne se contentent pas d’évoquer avec nostalgie un passé qui pourrait sembler révolu, mais elle doivent réveiller l’espérance et susciter un nouvel élan missionnaire car « Dieu peut, moyennant le secours des saints qu’Il vous a donné et que vous célébrez, renouvelé les merveilles qu’Il a accomplies dans le passé. »

 Ces trois saints sont « pertinents » aujourd’hui pour affronter l’ampleur des défis que l’Église de France est en train de traverser : l’indifférence religieuse, le matérialisme, l’individualisme. Pour y faire face « ces saints sont des maîtres dont je vous invite à faire sans cesse connaître et à apprécier la vie et la doctrine. « Saint Jean Eudes n’est-il pas le premier à avoir célébré le culte liturgique des Cœurs de Jésus et de Marie ; Saint Jean Marie Vianney n’est-il pas ce curé passionnément donné à son ministère qui affirmait : “Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus” ? alors que le manque de vocations se fait cruellement sentir et que les prêtres sont de plus en plus lourdement éprouvés ? ». Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face n’est-elle pas le grand Docteur en scientia amoris dont notre monde a besoin, elle qui “respira” à chaque instant de sa vie le Nom de Jésus, avec spontanéité et fraicheur, et qui enseigna aux plus petits une voie “toute facile” pour y accéder ? Elle, n’est-elle pas aussi « la Patronne des missions dans les contrées mêmes qui l’ont vu naître », à savoir la France actuelle ?

En conséquence, « ils nous invitent à aimer sans réserve Jésus de manière simple, forte et authentique ». Car « ils ont fait l’expérience de sa bonté et de sa tendresse dans une particulière proximité quotidienne ». Enfin, « ils en ont témoigné dans un admirable élan missionnaire » C’est ainsi que « célébrer le centenaire de canonisation de ces trois Saints, c’est d’abord une invitation à rendre grâce au Seigneur pour les merveilles qu’il a accomplies en cette terre de France durant de longs siècles d’évangélisation et de vie chrétienne. » Cet héritage chrétien vous appartient dit encore le pape, il imprègne encore profondément votre culture et demeure vivant en bien des cœurs. »

 « Implorant sur la France la protection maternelle de sa puissante Patronne, Notre-Dame de l’Assomption, j’accorde à chacun de vous, et à toutes les personnes confiées à vos soins pastoraux, la Bénédiction Apostolique. »

Pape Léon XIV.

 

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Publié le 02 juillet 2025