La Crèche, Tendresse de Dieu

article la creche tendresse de dieu

Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture.

En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui nous aime et qui s’est fait homme pour nous rencontrer jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.

L’origine de la crèche vient de Saint-François d’Assise, à Greccio, dans la vallée de Rieti, où Saint-François s’arrêta, revenant probablement de Rome. Il supplia un nommé Jean, de l’aider à réaliser un vœu : « Je voudrais représenter l’Enfant né à Bethléem… »

C’est ainsi qu’est née notre tradition. La crèche, manifeste la tendresse de Dieu. Lui, le Créateur de l’univers, s’abaisse à notre petitesse. Le don de la vie, déjà mystérieux à chaque fois pour nous, fascine encore plus quand nous voyons que Celui qui est né de Marie est la source et le soutien de toute vie.

Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l’histoire vécue à Bethléem et nous invite à nous sentir impliqués dans l’histoire du salut, contemporains de l’événement qui est vivant et actuel dans les contextes historiques et culturels les plus variés.

Souvent les enfants – mais aussi nous les adultes ! – aiment ajouter à la crèche d’autres figurines qui semblent n’avoir aucun rapport avec les récits évangéliques. Cette imagination entend exprimer que, dans ce monde nouveau inauguré par Jésus, il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toute créature. Du berger au forgeron, du boulanger au musicien, de la femme qui porte une cruche d’eau aux enfants qui jouent : tout cela représente la sainteté au quotidien, la joie d’accomplir les choses de la vie courante d’une manière extraordinaire, lorsque Jésus partage sa vie divine avec nous.

« La vie s’est manifestée » (Jean, chapitre 1, verset 2) : c’est ainsi que l’Apôtre Jean résume le mystère de l’Incarnation. La crèche nous fait voir, nous fait toucher cet événement unique et extraordinaire qui a changé le cours de l’histoire et à partir duquel la numérotation des années, avant et après la naissance du Christ, est également ordonnée.

À l’école de Saint-François, ouvrons notre cœur à cette grâce simple et laissons surgir de l’émerveillement une humble prière : notre “merci” à Dieu qui a voulu.

Que cette pratique ne se perde pas mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, qu’elle puisse être redécouverte et revitalisée (Lettre Apostolique du Pape François).

Joyeux Noël à tous ! Au plaisir de vous retrouver à partir du 5 Janvier 2024.

Père Alexander GIRON, Curé

Contactez-nous !

Publié le 11 décembre 2023

La Crèche, Tendresse de Dieu

Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture.

En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui nous aime et qui s’est fait homme pour nous rencontrer jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.

L’origine de la crèche vient de Saint-François d’Assise, à Greccio, dans la vallée de Rieti, où Saint-François s’arrêta, revenant probablement de Rome. Il supplia un nommé Jean, de l’aider à réaliser un vœu : « Je voudrais représenter l’Enfant né à Bethléem… »

C’est ainsi qu’est née notre tradition. La crèche, manifeste la tendresse de Dieu. Lui, le Créateur de l’univers, s’abaisse à notre petitesse. Le don de la vie, déjà mystérieux à chaque fois pour nous, fascine encore plus quand nous voyons que Celui qui est né de Marie est la source et le soutien de toute vie.

Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l’histoire vécue à Bethléem et nous invite à nous sentir impliqués dans l’histoire du salut, contemporains de l’événement qui est vivant et actuel dans les contextes historiques et culturels les plus variés.

Souvent les enfants – mais aussi nous les adultes ! – aiment ajouter à la crèche d’autres figurines qui semblent n’avoir aucun rapport avec les récits évangéliques. Cette imagination entend exprimer que, dans ce monde nouveau inauguré par Jésus, il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toute créature. Du berger au forgeron, du boulanger au musicien, de la femme qui porte une cruche d’eau aux enfants qui jouent : tout cela représente la sainteté au quotidien, la joie d’accomplir les choses de la vie courante d’une manière extraordinaire, lorsque Jésus partage sa vie divine avec nous.

« La vie s’est manifestée » (Jean, chapitre 1, verset 2) : c’est ainsi que l’Apôtre Jean résume le mystère de l’Incarnation. La crèche nous fait voir, nous fait toucher cet événement unique et extraordinaire qui a changé le cours de l’histoire et à partir duquel la numérotation des années, avant et après la naissance du Christ, est également ordonnée.

À l’école de Saint-François, ouvrons notre cœur à cette grâce simple et laissons surgir de l’émerveillement une humble prière : notre “merci” à Dieu qui a voulu.

Que cette pratique ne se perde pas mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, qu’elle puisse être redécouverte et revitalisée (Lettre Apostolique du Pape François).

Joyeux Noël à tous ! Au plaisir de vous retrouver à partir du 5 Janvier 2024.

Père Alexander GIRON, Curé

Contactez-nous !

Publié le 11 décembre 2023

La Crèche, Tendresse de Dieu

article la creche tendresse de dieu

Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture.

En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui nous aime et qui s’est fait homme pour nous rencontrer jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.

L’origine de la crèche vient de Saint-François d’Assise, à Greccio, dans la vallée de Rieti, où Saint-François s’arrêta, revenant probablement de Rome. Il supplia un nommé Jean, de l’aider à réaliser un vœu : « Je voudrais représenter l’Enfant né à Bethléem… »

C’est ainsi qu’est née notre tradition. La crèche, manifeste la tendresse de Dieu. Lui, le Créateur de l’univers, s’abaisse à notre petitesse. Le don de la vie, déjà mystérieux à chaque fois pour nous, fascine encore plus quand nous voyons que Celui qui est né de Marie est la source et le soutien de toute vie.

Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l’histoire vécue à Bethléem et nous invite à nous sentir impliqués dans l’histoire du salut, contemporains de l’événement qui est vivant et actuel dans les contextes historiques et culturels les plus variés.

Souvent les enfants – mais aussi nous les adultes ! – aiment ajouter à la crèche d’autres figurines qui semblent n’avoir aucun rapport avec les récits évangéliques. Cette imagination entend exprimer que, dans ce monde nouveau inauguré par Jésus, il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toute créature. Du berger au forgeron, du boulanger au musicien, de la femme qui porte une cruche d’eau aux enfants qui jouent : tout cela représente la sainteté au quotidien, la joie d’accomplir les choses de la vie courante d’une manière extraordinaire, lorsque Jésus partage sa vie divine avec nous.

« La vie s’est manifestée » (Jean, chapitre 1, verset 2) : c’est ainsi que l’Apôtre Jean résume le mystère de l’Incarnation. La crèche nous fait voir, nous fait toucher cet événement unique et extraordinaire qui a changé le cours de l’histoire et à partir duquel la numérotation des années, avant et après la naissance du Christ, est également ordonnée.

À l’école de Saint-François, ouvrons notre cœur à cette grâce simple et laissons surgir de l’émerveillement une humble prière : notre “merci” à Dieu qui a voulu.

Que cette pratique ne se perde pas mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, qu’elle puisse être redécouverte et revitalisée (Lettre Apostolique du Pape François).

Joyeux Noël à tous ! Au plaisir de vous retrouver à partir du 5 Janvier 2024.

Père Alexander GIRON, Curé

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Publié le 11 décembre 2023