DEUX FÊTES UNIES DANS LA COMMUNION DES SAINTS
Au cœur de l’automne, l’Église célèbre deux grandes fêtes intimement liées : le 1er novembre, la Toussaint, fête de la joie et de la lumière, qui honore tous les saints, connus ou inconnus, déjà entrés dans la gloire de Dieu. le 2 novembre, la Commémoration de tous les fidèles défunts, journée de prière pour ceux qui nous ont précédés dans la foi et qui sont aussi avec le Seigneur. Ces deux célébrations expriment la communion des saints : nous sommes un seul corps dans le Christ unis dans l’amour et la prière. « Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est glorifié, tous partagent sa joie » 1 Co 12,26
La fête de la Toussaint célèbre la victoire de la grâce dans la vie des hommes et des femmes qui ont vécu l’Évangile jusqu’au bout. Elle rappelle que la sainteté n’est pas un privilège réservé à quelques-uns, mais un appel universel lancé à tout baptisé et Jésus lui-même ouvre la voie dans les Béatitudes : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » Mt 5,9
Dans nos paroisses, célébrer la Toussaint, c’est rendre grâce pour tous les témoins de la foi, ceux que l’Église canonise et ceux, anonymes, qui ont vécu simplement la charité. C’est une invitation à raviver notre désir de sainteté, non pas dans l’extraordinaire, mais dans le don quotidien de soi, dans la fidélité aux petites choses.
Le lendemain, l’Église prie pour tous les défunts, signe de sa foi dans la miséricorde de Dieu et dans la résurrection des morts. Cette Commémoration des fidèles défunts, ce n’est pas une journée de tristesse, mais de confiance. Cette prière remonte à l’Ancien Testament : « C’est une pensée sainte et salutaire de prier pour les défunts afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés » (2 Maccabées 12,45).
Et Jésus lui-même affirme : « Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jn 11,25). Aussi les Pères de l’Église attestant cette tradition : Tertullien (IIIe siècle) « Nous faisons, pour les morts, des oblations et des prières chaque année, pour l’anniversaire de leur départ » (De Corona, 3). Saint Jean Chrysostome
« Portons-leur secours, faisons mémoire d’eux. Si les fils de Job furent purifiés par le sacrifice de leur père, pourquoi douterions-nous que nos offrandes pour les morts ne leur apportent quelque consolation ? » (Homélie sur Philippiens, 3,9).
Cette commémoration frères et sœurs est un appel à vivre la compassion et la solidarité spirituelle. Nos prières, nos messes, nos gestes de mémoire deviennent actes d’amour qui franchissent la frontière de la mort. Aller au cimetière, fleurir une tombe, nommer nos morts à l’autel, ce n’est pas un rite vide : c’est un acte de foi en la communion qui ne meurt pas. La Toussaint nous tourne vers le ciel, vers la gloire des saints. La Commémoration des défunts nous tourne vers la miséricorde de Dieu, qui purifie et accomplit l’œuvre commencé
« Nos saints ne perdent rien de leur compassion ; ils nous attendent, ils intercèdent, ils nous encouragent à courir vers la patrie céleste. » Célébrer la Toussaint et prier pour nos défunts, c’est confesser notre foi en un-Dieu de vie, de miséricorde et d’amour (Saint Bernard) “car en Lui, tous vivent” (Lc 20,38).
Alexandre Giron. Curé Val et Vins
Administrateur Camps la Source et La Celle
Documents attachés
Publié le 29 octobre 2025
DEUX FÊTES UNIES DANS LA COMMUNION DES SAINTS
Au cœur de l’automne, l’Église célèbre deux grandes fêtes intimement liées : le 1er novembre, la Toussaint, fête de la joie et de la lumière, qui honore tous les saints, connus ou inconnus, déjà entrés dans la gloire de Dieu. le 2 novembre, la Commémoration de tous les fidèles défunts, journée de prière pour ceux qui nous ont précédés dans la foi et qui sont aussi avec le Seigneur. Ces deux célébrations expriment la communion des saints : nous sommes un seul corps dans le Christ unis dans l’amour et la prière. « Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est glorifié, tous partagent sa joie » 1 Co 12,26
La fête de la Toussaint célèbre la victoire de la grâce dans la vie des hommes et des femmes qui ont vécu l’Évangile jusqu’au bout. Elle rappelle que la sainteté n’est pas un privilège réservé à quelques-uns, mais un appel universel lancé à tout baptisé et Jésus lui-même ouvre la voie dans les Béatitudes : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » Mt 5,9
Dans nos paroisses, célébrer la Toussaint, c’est rendre grâce pour tous les témoins de la foi, ceux que l’Église canonise et ceux, anonymes, qui ont vécu simplement la charité. C’est une invitation à raviver notre désir de sainteté, non pas dans l’extraordinaire, mais dans le don quotidien de soi, dans la fidélité aux petites choses.
Le lendemain, l’Église prie pour tous les défunts, signe de sa foi dans la miséricorde de Dieu et dans la résurrection des morts. Cette Commémoration des fidèles défunts, ce n’est pas une journée de tristesse, mais de confiance. Cette prière remonte à l’Ancien Testament : « C’est une pensée sainte et salutaire de prier pour les défunts afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés » (2 Maccabées 12,45).
Et Jésus lui-même affirme : « Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jn 11,25). Aussi les Pères de l’Église attestant cette tradition : Tertullien (IIIe siècle) « Nous faisons, pour les morts, des oblations et des prières chaque année, pour l’anniversaire de leur départ » (De Corona, 3). Saint Jean Chrysostome
« Portons-leur secours, faisons mémoire d’eux. Si les fils de Job furent purifiés par le sacrifice de leur père, pourquoi douterions-nous que nos offrandes pour les morts ne leur apportent quelque consolation ? » (Homélie sur Philippiens, 3,9).
Cette commémoration frères et sœurs est un appel à vivre la compassion et la solidarité spirituelle. Nos prières, nos messes, nos gestes de mémoire deviennent actes d’amour qui franchissent la frontière de la mort. Aller au cimetière, fleurir une tombe, nommer nos morts à l’autel, ce n’est pas un rite vide : c’est un acte de foi en la communion qui ne meurt pas. La Toussaint nous tourne vers le ciel, vers la gloire des saints. La Commémoration des défunts nous tourne vers la miséricorde de Dieu, qui purifie et accomplit l’œuvre commencé
« Nos saints ne perdent rien de leur compassion ; ils nous attendent, ils intercèdent, ils nous encouragent à courir vers la patrie céleste. » Célébrer la Toussaint et prier pour nos défunts, c’est confesser notre foi en un-Dieu de vie, de miséricorde et d’amour (Saint Bernard) “car en Lui, tous vivent” (Lc 20,38).
Alexandre Giron. Curé Val et Vins
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Publié le 29 octobre 2025
DEUX FÊTES UNIES DANS LA COMMUNION DES SAINTS
Au cœur de l’automne, l’Église célèbre deux grandes fêtes intimement liées : le 1er novembre, la Toussaint, fête de la joie et de la lumière, qui honore tous les saints, connus ou inconnus, déjà entrés dans la gloire de Dieu. le 2 novembre, la Commémoration de tous les fidèles défunts, journée de prière pour ceux qui nous ont précédés dans la foi et qui sont aussi avec le Seigneur. Ces deux célébrations expriment la communion des saints : nous sommes un seul corps dans le Christ unis dans l’amour et la prière. « Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est glorifié, tous partagent sa joie » 1 Co 12,26
La fête de la Toussaint célèbre la victoire de la grâce dans la vie des hommes et des femmes qui ont vécu l’Évangile jusqu’au bout. Elle rappelle que la sainteté n’est pas un privilège réservé à quelques-uns, mais un appel universel lancé à tout baptisé et Jésus lui-même ouvre la voie dans les Béatitudes : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » Mt 5,9
Dans nos paroisses, célébrer la Toussaint, c’est rendre grâce pour tous les témoins de la foi, ceux que l’Église canonise et ceux, anonymes, qui ont vécu simplement la charité. C’est une invitation à raviver notre désir de sainteté, non pas dans l’extraordinaire, mais dans le don quotidien de soi, dans la fidélité aux petites choses.
Le lendemain, l’Église prie pour tous les défunts, signe de sa foi dans la miséricorde de Dieu et dans la résurrection des morts. Cette Commémoration des fidèles défunts, ce n’est pas une journée de tristesse, mais de confiance. Cette prière remonte à l’Ancien Testament : « C’est une pensée sainte et salutaire de prier pour les défunts afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés » (2 Maccabées 12,45).
Et Jésus lui-même affirme : « Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jn 11,25). Aussi les Pères de l’Église attestant cette tradition : Tertullien (IIIe siècle) « Nous faisons, pour les morts, des oblations et des prières chaque année, pour l’anniversaire de leur départ » (De Corona, 3). Saint Jean Chrysostome
« Portons-leur secours, faisons mémoire d’eux. Si les fils de Job furent purifiés par le sacrifice de leur père, pourquoi douterions-nous que nos offrandes pour les morts ne leur apportent quelque consolation ? » (Homélie sur Philippiens, 3,9).
Cette commémoration frères et sœurs est un appel à vivre la compassion et la solidarité spirituelle. Nos prières, nos messes, nos gestes de mémoire deviennent actes d’amour qui franchissent la frontière de la mort. Aller au cimetière, fleurir une tombe, nommer nos morts à l’autel, ce n’est pas un rite vide : c’est un acte de foi en la communion qui ne meurt pas. La Toussaint nous tourne vers le ciel, vers la gloire des saints. La Commémoration des défunts nous tourne vers la miséricorde de Dieu, qui purifie et accomplit l’œuvre commencé
« Nos saints ne perdent rien de leur compassion ; ils nous attendent, ils intercèdent, ils nous encouragent à courir vers la patrie céleste. » Célébrer la Toussaint et prier pour nos défunts, c’est confesser notre foi en un-Dieu de vie, de miséricorde et d’amour (Saint Bernard) “car en Lui, tous vivent” (Lc 20,38).
Alexandre Giron. Curé Val et Vins
Administrateur Camps la Source et La Celle
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Publié le 29 octobre 2025